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Comme un parfum de chocolat...

19 janvier 2009

LE JOUR OU...

Qui ne s’est pas dit un jour « faut que je relativise » ou n’a pas eu l’occasion de conseiller une personne de ce conseil « relatives un peu ».On relativise tous et quelque sot la gravité de nos soucis. On nous a appris à relativiser car soi disant il y a toujours pire.

Et puis, arrive un jour ou l’on comprend enfin le sens de ce mot.

Pas parce qu’on veut se donner bonne conscience.

Pas parce qu’on veut aller de l’avant.

Pas parce qu’on a pris la sage résolution de se soucier des autres.

Pas parce qu’on refuse de perdre du temps sur des ennuis sans importance.

Non.

Parce que ce jour, on relativise enfin. Peu importe la cause, elle rarement synonyme de bonne nouvelle et elle peut être si fugace, une seconde, un simple mot, un événement pourtant si ordinaire. Peu importe le pourquoi, car quand on parvient à dépasser ce pourquoi, on voit enfin.

Ramener les choses à leur justes proportions est devenu inutile car les justes proportions sont devenues évidentes, plus besoin de relativiser.

Et arrive ce moment ou enfin l’on cesse de se demander pourquoi et comment.

Toutes ces chaines à la con qui arrivent sur nos boites mail nous délivrant de conseils si vertueux, de nous faire prendre conscience de la beauté d’un sourire, de l’importance de dire je t’aime aujourd’hui et non demain, et que mentalement on se dit « ah oui, c’est vrai, le vie est si courte, je vais pas oublier ces vraies valeurs ». On ferme le mail, mais on n’appelle pas pour dire je t’aime et bien souvent on oublie de sourire.

Tout le monde le sait. Qui le fait ?

Sans doute ceux qui un jour ont arrêté de relativiser et ont enfin appris à regarder.

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7 août 2008

QU'EST-CE QU'IL Y A LA UNE AUJOURD'HUI?

Le journal a depuis toujours été pour moi, le symbole du monde de l’adulte. Mon père confortablement installé dans son fauteuil, les jambes croisés, lunettes sur le nez et journal à la main…Cette image a un petit quelque chose de réconfortant, comme une sensation d’apaisement. Sans doute pour ca que je suis attachée à la lecture du journal, pour faire un peu comme les « grands »…

Chaque période de ma vie a eu ses pages de journal favorites :

Enfant, les pages consacrées à la vie de mon quartier (je surveillais les photos, dés fois que moi ou l’élu de mon cœur y apparaissait),

Ado, l’horoscope, les jeux, les rubriques insolites,

Étudiante, les pages d’actualité nationale,

Chômeuse, les petites annonces, les pages économies,

Femme active d’aujourd’hui, je suis enfin prête à dévorer les pages dédiées à l’international, celles qui m’avaient toujours semblé dénué d’intérêt, avec des tas de noms, de conflits, d’élections que je ne maitrisais pas (et qui me gonflaient sérieusement !)…Bref, aujourd’hui, la totalité du journal y passe… Mouais, presque, la rubrique nécrologique et le sport, eux n’ont pas encore trouvé grâce à mes yeux.

Ici et maintenant, c’est Nice Matin qui accompagne chacun de mes petits dèj’.

A première vue, Nice matin est un quotidien comme on en trouve dans chaque département, oui, à première vue…mais un étrange phénomène se produit depuis quelque temps. Au départ, je n’y ai pas prêté plus d’attention que ca, et puis un beau jour la jolie Angelina a décidé de mettre au monde ses bébés à Nice, alors tu penses bien que Nice Matin a mobilisé ses troupes pour se concentrer sur cet événement des plus palpitants de l’histoire de la Côte d’Azur.

Les unes se succédaient, affichant parfois le toit du maintenant célèbre hôpital en nous révélant en gros titre que c’est bien LA que les Jolie-Pitt arriveraient en hélicoptère, époustouflant, non ? Ou mieux, la photo de la porte de la chambre d’hôpital d’Angelina avec en premier plan quelques colosses  pas trop rigolos, moi je dis, ca, c’est de la Une, avec de la pure info. Et puis, c’est qu’il ne se moque pas de toi, à Nice Matin car pour te faire vivre les aventures jusqu’au bout, ils te livrent même l’interview d’une vraie infirmière (Whaouuuuu) qui raconte comment elle a failli croiser Brad Pitt à l’angle d’un couloir.

L’air de rien, mon quotidien prenait des allures de magazine people. Depuis un mois, ca se confirme sérieusement puisque désormais, pas un article, ni deux, mais carrément plusieurs pages sont consacrées aux peoples qui ont été aperçus sur telle ou telle plage, lesquels on est susceptible de croiser sur tel ou tel port, ou encore qui est la nouvelle girlfriend d’untel…autant dire, de l’information cruciale !

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DSC01541Mais qu’est ce qui se passe bordel ???? Regardez un peu la Une d’hier : Sarkozy et Chirac en vacances, Clooney sur son yacht (remarquez que lui est en train de lire la tribune, l’a compris le bougre !) et non, vous ne rêvez pas, ce sont bien deux stripteaseuses nues sur l’image de droite.

Alors évidemment le quotidien local est un condensé destiné à satisfaire le plus grand nombre, évidemment je n’ai qu’à éviter les articles qui ne m’intéresse pas, évidemment je pourrais m’acheter un autre quotidien, évidemment de petites pointures se sont penchées sur les thématiques les plus demandeuses du public, EVIDEMMENT…

Mais quand même, quelle image pour le quotidien niçois ? Pour quoi ils nous font passer ? Non, parce que remettons les choses à leur place, non, la priorité des niçois n’est pas que les people et leur vie si fascinante, je vous assure que l’on a d’autre source d’intérêt….

Mon symbole du monde des adultes est en train de sérieusement morfler !

22 juillet 2008

ET TOI TU M’FOUS LES GLANDES ET T’AS RIEN A FOUTRE DANS MON MONDE…

Mes chers amis les touristes,

En cette période estivale, toi, ta ptite famille et tous tes amis, ont décidé de débarquer sur notre chère Côte d'Azur. Le choix ne pouvait qu'être évident : un soleil omniprésent, des plages à en perdre la tête, les meilleurs endroits pour s'enivrer et danser chaque nuit...Je ne t'en veux pas et comprends ce choix.

Mais touriste, comprends bien une chose, ICI T'ES PAS CHEZ TOI !!!

-          Quand tu marcheras en troupeau dans les rues piétonnes où 3 personnes ne peuvent à peine se croiser, tu jetteras un coup d'œil derrière ton épaule dés fois qu'une autochtone s'impatiente derrière pour la simple et bonne raison qu'elle demande juste à arriver à l'heure au bureau et que là, les étals de savons à la lavande, c'est un peu le cadet de ses soucis.

-          Quand tu t'égareras et que tu sollicites de l'aide, tu éviteras de t'adresser à la personne qui marche d'un pas pressé, tout simplement parce qu'ELLE EST PRESSEE. Tout ce que tu obtiendras à ta question « Excusez moi, vous êtes  d'ici ? », tu ne récolteras qu'un « I don't speak french ».

-          Quand tu désespéreras au volant de trouver ta route, tu mémoriseras mieux tes plans ou investiras dans un GPS car, si tu estimes normal de t'arrêter à chaque carrefour pour étudier l'intégralité des panneaux, multiplies ce nombre d'arrêts par le nombre de touristes, et renouvelles l'opération chaque jour...Je pense que tu me pardonneras mon klaxon un peu virulent.

-          Quand tu raconteras ta vie à la caissière, « oui, oui, nous sommes en vacances sur la Côte pour 2 semaines..et bla, bla, bla...effectivement nous venons de Trifouillis-les-Oies, oh mon dieu quelle coïncidence, vous connaissez Mlle ?.... », dis toi bien que les autres derrière qui font leurs courses de la semaine, ils s'en contrefichent royalement et, s'ils tirent une gueule de 6 mètres de long, c'est parce qu'ils apprécieraient grandement que t'accélères la cadence !!!

-          Une place de parking, deux voitures qui se font face.

Dans la première, un papa nerveux, une maman affolée et de la marmaille en furie, coincé entre la glacière, le parasol et les bouées, le tout enveloppé dans de jolis maillots de bain.

Dans la deuxième, moi, qui pique une grosse suée car avec  mes 15 tours du pâté d'immeubles, ma réunion a bien commencé depuis 10 bonnes minutes et que, pour l'instant, je fais face, avec toute la rage dans les yeux dont je suis capable, à un papa à bout de nerf, qui doit certainement avoir atteint une limite sonore inacceptable dans cette voiture pleine de bambins.

DUEL.

Qui cédera ?

Je retrousse les lèvres, prête à mordre...le papa a compris, il recule.

YYYYYES !!! Désolé vieux, tu paies pour tous ceux qui sont parvenus à m'attendrir par leur regard désespéré.

Alors touriste, tu céderas ta place, parce que si la plage peut attendre, les patrons beaucoup moins !

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Bon, je dois l'avouer, touriste, ta présence est parfois bien appréciable: tu donnes à la ville un air de vacances plutôt agréable les WE, tes looks improbables et ton teint écrevisse égaient mes fins de journée et puis avec toute cette affluence au bord de mer, tu me donnes l'occasion de découvrir des tas d'endroits sympas dans l'arrière-pays.

C'est juste que, à te voir flâner toute la journée, l'attente de MES vacances n'en semble que plus longue ! Mais, à bon entendeur, je viendrais te narguer d'ici peu, alors que tu auras péniblement repris le chemin du travail...

6 juillet 2008

A LA RECHERCHE DU BIEN ETRE...

Manger bio…j’enchaine les mac do et apéros dinatoire remplis de cochonneries, alors mes 3 tomates bio ne pèsent pas trés lourd.

Faire du sport…j’essaie, j’essaie !

Arrêter de fumer…C’est dans mes projets ! (depuis 2 ans environ…)

Arrêter de boire de l’alcool… heu, comment dire, non !

Dormir 8h par nuit…rien à faire, les cernes m’aiment et je leur rends bien.

Faire attention à ses postures...oui disait-elle avec conviction, avachie dans son canapé.

Se déplacer à vélo …certes, je pollue, mais bon arriver dégoulinante de sueur au boulot, ca me tente que moyennement !

Vivre dans un environnement Feng shui…Feng quoi ? Cette charmante expression ne voudrait elle pas dire que je dois faire le ménage tous les jours ???

Maitriser sa respiration…Z’avez pas suivi ? Je fume ! Foutu pour foutu …

Se contrôler…oui mais là, la demoiselle qui me présente son majeur parce que je n’ai pas grillé le feu rouge, elle m’agace un peu !

Prendre soin de soi…OK, je suis d’accord, sauf qu’entre l’épilation, le gommage des pieds, la manucure, les masques…c’est de mon homme que je ne vais plus m’occuper !

Entretenir sa libido. …M’Amour, t’es oùuuuu ????

Ouvrir son esprit…mais là, les espèces de sectaires qui frappent à ma porte samedi matin, ils contribuent plutot à la fermeture de mon esprit !

Se détendre…j’me détendrai bien aux caraibes moi ! Mouai…un jour, un jour.

S’épanouir dans son travail…L’EST OU L’CHEF ? L’EST OU ? TU L’AS VU L’CHEF ? DIS, TU L’AS VU ? « NUAGE ! DANS MON BUREAU ! » grumphhh...

Assouvir ses passions…et celui qui vend du temps libre, c’est une rumeur ou alors il se planque ?

Aider son prochain…Aujourd’hui, j’ai fait remarquer à la caissière que le minimum de la politesse se résumait à un bonjour, ma BA est accomplie !

Se faire plaisir…YIIIHAAAA ! VIVA LES SOLDES ! … (une après-midi passe)…finalement, se faire écraser les pieds, ruminer en attendant une cabine d’essayage, constater que je suis loin d’être la seule à faire du 38, c’est pas le summum du plaisir tout ca, vais plutôt m’faire un bain de pied mwa !

J’Y ARRIVE PAAAAAAS !!!!! Du coup, je fume, je m’empiffre et je râle…

30 juin 2008

COMME UN PARFUM DE LAISSER-ALLER...

Au départ, ca a commencé par un dimanche glandouille à la maison. Parce qu’après tout, pour trainer devant la télé avec M’amour, autant être habillée confortablement et ne pas s’enquiquiner avec un brushing vu que, de toute façon, il n’aurait pas résisté à l’affalage sur canapé et câlins à répétition.

Le début du laisser aller, comme ca, l’air de rien…

Un jean un peu défraichi par ci, une omission de mascara par là… Il faut dire que c’est tellement appréciable de ne pas perdre sa journée à pleurer devant la penderie ou à jongler avec les produits de maquillage devant son miroir !

Certes, il a y bien mes petites habitudes auxquelles je ne renoncerai pour rien au monde, notamment mes petits gommages et l’épilation, ceux là, je les considère comme les indispensables. Question d’éducation : ma maman m’a toujours dit d’être présentable dans n’importe quelle situation alors il pour moi tout bonnement impensable de se mettre en jachère totale.

La semaine dernière, j’aurais pourtant du avoir la puce à l’oreille quand, toute fière de ma nonchalance, je me suis exclamée à M’Amour :DSC01499

« Tu te rends compte, on est dehors, en pleine rue, fréquentée en plus de ca, et moi, je ne suis même pas coiffée et habillée comme une souillon (voir jean pourave et T shirt informe), t’as vu comme je ne suis pas superficielle mwa ! »

Mouais.

Je ne sais pas si j’ai eu raison d’être si fière de mon naturel.

Quoique M’Amour m’a répondu que j’étais toujours son soleil.

HUMMM, si je suis aussi resplendissante que le soleil, pas de quoi s’alarmer.

NON, CA NE VA PAS DU TOUT, DU TOUT, DU TOUT !!!

Mais bon, aussi naïve que naturelle, j’ai gardé mon enthousiasme en me disant que oui, j’étais sur la bonne voie du « no prise de tête » et de la zen attitude.

Mais c’est plus tard que tout m’a paru limpide.

L’air de rien, samedi j’ai été entrainé, limite de force, dans une enseigne ou je n’avais jamais mis les pieds auparavant. Et pour cause, toutes les fringues qu’on y trouve sont…heu, comment dire ? immettables ? Bon c’est sur, en cherchant bien, on peut peut-être faire des affaires, mais fouiller, moi, ca me plait moyennement et puis j’ai MES magasins, et comme je suis du genre fidele…

Mais bon, une fois prise au piège, autant jeter un coup d’œil. C’est comme ca que je suis repartie avec un lot de débardeurs en coton sous le bras pour 10 euros tout rond. Rien de bien mirobolant ces tops, mais ils m’ont paru tout à fait convenables pour mes séances de sport.

Ca c’est ce que je me suis dis…ah et aussi que j’ai dis bien fort dans le magasin pour bien faire comprendre que, non, je ne reviendrais pas sur ma prise de décision concernant cette enseigne que je ne citerais toujours pas et que, non, jamais au grand jamais je ne trouverais ici un habit assez décent à me mettre . Bon évidemment, tout le monde s’en fout, mais mes principes de vie de shopping, j’aime les faire entendre.

Aujourd’hui, jour de semaine, qui implique vie sociale, rencontre de gens, patin couffin. Je me suis rendue compte de mon erreur bien trop tard.

Oui, ce matin, sure de mon charme naturelle et de son efficacité, j’ai pris le graaannnnde décision de me la jouer « fille simple mais so sexy » et sans l’ombre d’une hésitation, j’ai enfilé mon débardeur en coton. Grave, grave, grave erreur ma ptite Dame !

En marchant dans la rue, tout en me dévisageant dan les vitrines, je tentais tant bien que mal de me persuader que j’étais sublime et que mon débardeur était, malgré sa première impression, un véritable atout.

Puis, va savoir pourquoi cette maudite pensée n’est pas parvenue à mon cerveau qq heures plus tôt « ‘TAIN DE MARDE, J’AI UNE REUNION AUJOURD’HUI ! ».

Alors croyez moi, soyez vigilante aux premiers signaux du laisser-aller, si vous ne voulez pas être pris dans un véritable engrenage et se retrouver, un beau jour, en salle de réunion, au milieu de cravatés et de femmes tailleurisées…en brave fille « certes simple, mais pas si sexy » avec  le nez baissé, les épaules voutées, histoire de ne trop se faire remarquer.

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25 juin 2008

JUSTE UNE QUESTION DE SOUPLESSE

Ce jour de ma deuxième année de collège restera gravé dans ma mémoire. Ce jour où, le prof de sport a fini son cours par quelques étirements.

Position tailleur, pieds joints, je luttais de toutes mes forces pour abaisser mes genoux au plus prés du sol, histoire que mes copines arrêtent d’être pliées de rire face à mon anti-souplesse déjà légendaire. Puis, sans prévenir, le prof (que je maudis encore pour cette torture qu’il m’a infligé) a surgi de nulle part et a appuyé de tout son poids sur mes genoux.

Après toutes ces années, je ressens encore cette impression de déchirement musculaire à l’intérieur des cuisses et j’entends encore mon hurlement de douleur qui avait retenti dans tout le gymnase.

Ca a du être l’unique fois de ma scolarité –presque- exemplaire où je me suis permise d’insulter un prof qui de surcroit j’appréciais avant ce fâcheux incident. Le pauvre ne s’en est même pas formalisé, certainement effrayé à l’idée d’avoir pu blesser l’une de ses élèves.

Point de blessure, juste un traumatisme.

Aujourd’hui, le traumatisme ressurgit, mais sans aucune forme de douleur physique.

Allez savoir pourquoi, chacune de mes séances de sport se finissent inéluctablement par une série d’étirements. Autant, je m’éclate dans les chorégraphies, autant je voudrais fuir les dernières 10 minutes, loin de toutes ces filles bénies du Dieu de la souplesse.

IMAGINEZ…               

« Asseyez-vous, jambes écartées »

Déjà là, ca coince. Mes cuisses refusent obstinément se séparer l’une de l’autre à une distance acceptable et, mon dos, quant à lui, prends ses grands airs d’arc vouté dans sa lutte pour ne pas retomber lourdement sur le sol.

« Et maintenant, prenez vos pieds ! »

D’un seul mouvement, toutes les filles s’exécutent et se plient gracieusement en deux.

Et moi, je ne bouge pas d’un iota. Ce n’est pas que je ne veux pas, mais ma vieille carcasse semble incapable d’effectuer cette prouesse. Non, je reste là, assise, dos vouté, à surplomber tout le monde d’une tête, et le prof a tout le loisir d’apprécier mes charmantes grimaces .

« Celles qui n’y parviennent pas peuvent se saisir de leur mollets »

Quelle délicate attention mais heu…les cuisses, on a le droit aussi ???

Je compte les longues secondes avant que le prof ne nous libère par un « Redressez-vous »

C’est sur, ca ne change pas grand-chose à ma condition, vu que je n’ai toujours pas bougé à la position initiale, mais au moins, je ne suis plus la seule à avoir la tête levée.

Ces grands moments de solitude se répètent donc 2 à 3 fois par semaine.

DUR, DUR.

Et les gens qui m’encouragent « la souplesse, ca se travaille » me font doucement rire. Je devrais leur présenter Anna qui elle, sans jamais avoir planché sur le sujet, te fais un grand écart, juste comme ca, l’air de rien.

Sur ce coup là, je ne te dis pas merci Dame Nature !

20 juin 2008

J'AI TESTE LA E-CIGARETTE

Non sans raison, car du haut de mes 4 paquets par semaine, je suis une acheteuse potentielle de ce petit gadget.

Oui, parce que le quotidien d’une fumeuse, c’est des pressions à n’en plus finir : il y a ceux qui cherchent, photos à l’appui, à me prévenir ce que je risque à fumer cette S****, ceux qui me soutiennent que voui, voui, depuis qu’ils ont arrêté, leur vie a changé (mouais….) et il y a M’Amour qui, malgré lui, supporte la fumée, les odeurs, le cendrier plein et surtout les crises de nerf quand mes réserves sont épuisées…

L’amour devrait être une raison largement suffisante pour stopper net ? Et bien non !

Rien n’y fait, je n’ai toujours pas franchi le cap de « Aujourd’hui, c’est la der des der ».

L’idée va grandissant pourtant car, aujourd’hui, je suis considérée comme une véritable pestiférée, mise sur le trottoir dés que l’envie de cloper devient à la limite du supportable : au bureau, dans les bars, chez les amis… mais on ne se contente pas de me foutre dehors, on me critique, on me sermente, on me juge…AAAARGHHHHH ! STOP !

J’ai beau me persuader que je suis une fille libre et que les on-dit me passent au dessus de la tête, j’ai bien envie de pouvoir clamer à mon tour « Un esprit sain, dans un corps sain » sans une once d’hypocrisie.

Les patchs, chewing-gums, pilules, acupuncture, hypnose et tutti quanti ne m’attirent pas, mais alors pas du tout. Je doute de leur réelle efficacité, en tout cas sur mon profil de fumeuse. Et puis, si je cède à la pression sociale (et de mon porte monnaie) pour arrêter de fumer, je peux bien m’y prendre à la manière que je veux, non de non !

D’où la E cigarette…

Pas de substances cancérigènes, fini les dents jaunes et les doigts qui puent, plus de fumées qui emm*** tout le monde, plus d’odeurs nauséabondes (ahh, des fringues qui sentent la lavande, mon haleine qui retrouve sa fraicheur et le chat…qui sent rien d’autre que le chat, ca fait rêver), de la place gagnée dans les profondeurs de mon sac à main…la liste des avantages serait encore longue.

Si l’idée m’a séduite, la pratique encore plus.

Déjà la E cigarette est étrangement ressemblante à une vraie bourrée de nicotine, un chouia plus lourde, mais la similarité reste étonnante.

Alors, on glisse sa petite recharge, on aspire, on inhale, et on rejette la fumée…autant dire que la gestuelle est intégralement conservée, et ca c’est vraiment un bon point ! En réalité, il s’agit de vapeur d’eau, donc non toxique (enfin, je crois...), avec un arôme qui rappelle celui des cigarettes, mais en beaucoup plus agréable…

Et ca marche ! Après toute une soirée à fumer ma cigarette électronique,  à aucun moment,  je n’ai eu la tentation de m’en griller une ! Et ca, c’est un petit miracle pour moi.

Par contre, il faut assumer de sortir sa E-cigarette en public, prendre son mal en patience pour répondre à moults questionnement et accepter de la faire passer de main en main (même aux non fumeurs qui restent de vilains petits curieux ! Hi, hi, pour une fois qu’ils envient un fumeur !).

Mais passé l’acceptation de l’image de la chose, c’est tout bénéf’.

Quant au prix, qui peut paraitre un peu rédhibitoire au départ, ne l’ai pas tant que ca si l’on prend le temps de faire ses calculs et d’établir une comparaison de l’avant et après l’E-Cigarette.

18 juin 2008

DIS MOI TON IMMATRICULATION, JE TE DIRAIS QUI TU ES...

Depuis le temps que j’en entendais parler de cette réforme, aujourd’hui, il ne s’agit plus d’un projet, elle sera applicable dés l’année prochaine…

L’immatriculation à vie d’un véhicule !

Plus besoin de changer son numéro d’immatriculation en cas de déménagement ou à l’achat d’un véhicule d’occasion. Nos titines garderont leur immatriculation, de leur premiers pas sur les routes jusqu’à leurs derniers soupirs.

Il faut avouer que ce système nous simplifiera drôlement bien la vie, surtout pour les personnes qui, comme moi, sont sujettes aux déménagements (et aussi celles qui changent régulièrement de voitures, mais d’un coup, je me sens bien moins concernée !).

Le Ministère de l’Intérieur nous explique également que les professionnels de l’automobile, sous réserve d’être habilités par la préfecture, seront en mesure d’effectuer les démarches d’obtention de la nouvelle immatriculation à notre place.

Ce qui veut dire ???

FINI les longues heures d’attente en préfecture ! Et ca, c’est du pain béni parce que, d’une, prendre un après-midi de congé pour s’immatriculer, ca fait déjà bien rager (ben oui, vous ne pensiez pas que la préfecture garde ses portes ouvertes jusqu’à l’heure où le commun des mortels finit sa journée de travail !) et, de deux, on a toujours le chic de poser notre journée ce fameux jour où le soleil est au beau fixe  (et quoi de plus merveilleux de passer une partie de sa journée dans les salles d’attente des prefs, au combien si chaleureuse !).

Donc, je dis chic !

Bon, ne vous emballez pas, une quelconque évocation de la baisse de la taxe sur les cartes grises n’est pas au programme.

Le seul petit chouia qui me turlupine dans cette histoire, c’est qu’on nous enlève notre numéro de département !

Bouuuuhhh MON 06 dont j’étais si fière  et que j’ai eu tant de mal à acquérir….

Et puis, c’était toujours rigolo de jouer au jeu des départements sur l’autoroute avec M’Amour. Comment ca, je suis la seule à faire ca ? C’est qu’avec mon homme, on joue à des jeux très géographiquement intellectuels, ca permet toujours d’entrecouper nos engueulades (faut dire que je suis du genre insupportable quand on m’enferme plusieurs heures dans une voiture).

Alors on aura toujours le choix de laisser paraitre notre identifiant territorial (avec en prime le logo de la région et ca, c’est plutôt chouette), mais en tout petit riquiqui sur la droite de la plaque.

Et cette option est d’autant plus libre que nous ne serons plus liés par nos adresses, c’est-à-dire que l’on pourra choisir le département, élu de nos cœurs. Sympa pour les expatriés, mais avec ca, mes stats sur les touristes présents sur la Côte d’Azur vont être légèrement faussées. Flûte !

9 juin 2008

CHAT:1 MOI:0

Nom d’un ptit bonhomme ! Qu’est ce qui s’est passé ? La cuisine est dévastée, les aliments jonchent le sol, le sol est inondé…et dans un coin, emmitouflé dans sa couverture, le ventre bien repu, en me narguant de ses yeux narquois, le coupable !

MAIS DEPUIS QUAND LES CHATS SAVENT OUVRIR UN FRIGO ???

Le mien, depuis cette nuit.

Je l’imagine, les yeux brillants, éclairés à la lumière du réfrigérateur, éblouis par le monceau de bonnes choses à dévorer, là, juste à portée de pattes. C’est qu’il devait être fier de son exploit le bougre !

Et tant qu’à faire (dès fois que l’exploit ne se répète plus jamais), il n’a pas fait les choses à moitié. Reste de pizza, jambon, gruyère et…même mes tranches d’ananas (me demander pas comment c’est possible, mais avec le goinfre qui vit sous mon toit, plus rien ne m’étonne).

Et saligaud de chat, il n’a même pas touché à sa pâtée. Nada. Tout, sauf le seul truc qui lui est réservé ! Il s’est même acharné contre un mini babibel, mais foi de babibel, il n’est pas venu à bout de l’emballage rouge, non, il s’est contenté de laisser des grosses trainées rouges partout sur le sol.

Voilà comment ce matin, j’ai pataugé dans les détritus qui, en prime, baignaient dans une flaque de lait (c’est qu’il devait avoir soif avec tout ce qu’il a englouti).

Du coup, l’est privé de pâtée ce soir (m’enfin, je crois qu’il s’en moque éperdument) et moi, je croise les doigts en appréhendant un peu mon réveil demain matin.

7 juin 2008

MON PRESQUE CHEZ MOI

« Mon quartier, ce n’est pas chez moi, je  ne m’y sens pas particulièrement bien. J’essaie et réessaie mais rien à faire, il ne sera jamais MON quartier. »

Mais j’ai beau rabâcher ca depuis des mois, je dois bien reconnaitre que ma boulangère commence à connaitre mon gout pour les pains pas trop cuits, que mon buraliste m’interpelle à peine franchie le seuil de sa porte: « Le nouveau cosmo est arrivé ! », que mon épicier  me fait maintenant assez confiance pour des petits crédits à l’occasion et… mon marchand de légumes !

Mon ptit chouchou !DSC01463

Il m’a réconcilié avec les légumes, c’est un vrai plaisir de pénétrer dans sa boutique haute en couleur : des fruits succulents, des légumes à foison et à croire qu’il interdit l’entrée de son magasin aux grincheux car systématiquement les clients sont agréables et toujours prêts à partager un petit conseil culinaire.

J’aime mon quartier pour tous ces commercants, mais le « truc » ne vient pas.

Je me demande bien quel est le petit plus qui fait que l’on aime parfois autant son quartier que son chez soi.

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